La consoude officinale ou grande consoude est une plante vivace commune de la famille des Boraginacées. Cette famille, proche de celle des Lamiacées, abrite d'autres plantes mellifères comme la bourrache, la vipérine et la pulmonaire. La consoude colonise les fossés et le bord des eaux. Elle peut atteindre 1,2 m de hauteur.
Les fleurs de la consoude officinale apparaissent durant les mois de mai à août. La corolle est susceptible d'avoir plusieurs tonalités allant du blanchâtre au violacé, en passant par le jaunâtre et le pourpré. La plante est couverte de poils raides, mais non piquants.
Dans nos régions, existent aussi la consoude rude ou consoude du Caucase (Symphytum asperum), espèce naturalisée originaire d'Asie Mineure, et un hybride entre cette espèce et la consoude officinale : S. x uplandicum. L'hybride est particulièrement vigoureux et fertile. Il a d'ailleurs largement supplanté la consoude rude.
Les consoudes sont des plantes à haut potentiel nectarifère. Les fleurs sont systématiquement visitées par les bourdons en raison de leur haute attractivité. Ceux-ci percent généralement un trou à la base de la corolle afin d'accéder plus rapidement au nectar. Les abeilles peuvent ensuite en profiter. Sans ce trou, leur langue est trop courte et ne permet pas une accessibilité au nectar.
Ce site a pour objectif de présenter un aperçu des ressources apicoles mises à disposition par les plantes nectarifères, pollinifères et à miellat de nos régions.
Ces quelques pages proposent d'illustrer ces relations particulières qui unissent les abeilles à leur environnement végétal.
L'abeille porte en elle le mécanisme de l’univers : chaque abeille résume le secret du monde.
Michel Onfray, La sagesse des abeilles.
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