Le gui est un petit arbuste hémiparasite qui pousse sur les branches de divers arbres et arbustes. Il est très rameux et peut former des touffes qui mesurent jusqu'à 1 mètre de diamètre. Les rameaux et les feuilles restent verts durant toute l'année, car les nouvelles feuilles vivent une année et demi. Le gui est le seul représentant de la famille des Loranthacées dans nos régions, alors que plus d'un millier d'espèces de cette famille existent dans les régions tropicales.
Les feuilles du gui sont légèrement charnues, entières, émarginées au sommet et à disposition opposée. Les fleurs sont unisexuées et générale-ment portées par des individus différents : la plante est donc dioïque.
Les fruits toxiques sont des baies blanches, sphériques, d'environ 1 cm de diamètre. Elles contiennent chacune une graine qui baigne dans une substance gluante : la viscine. Celle-ci a longtemps servi à la fabrication de la glu. Les baies arrivent à maturité dès l'automne de l'année de la floraison, mais ne tombent qu'au début de la troisième année lorsqu'elles ne sont pas consommées par les oiseaux.
La plante se fixe aux branches à l'aide de racines-suçoirs qui prélèvent la sève minérale composée d'eau et de sels minéraux dissous. Le gui produit cependant ses propres matériaux carbonés grâce à la photosynthèse. En raison de son caractère hémiparasite, le gui est rarement préjudiciables pour la vie de son hôte, même s'il peut provoquer des dommages divers. Le gui est particulièrement fréquent sur les peupliers, les pommiers et le robinier faux-acacia, plus rare sur les ormes et les chênes.
Le gui fleurit à la fin de l'hiver, souvent dès le mois de février. Les pieds mâles produisent du pollen et du nectar et les pieds femelles du nectar. A ce moment de l'année, ces ressources sont intéressantes pour de nombreux insectes pollinisateurs.
Ce site a pour objectif de présenter un aperçu des ressources apicoles mises à disposition par les plantes nectarifères, pollinifères et à miellat de nos régions.
Ces quelques pages proposent d'illustrer ces relations particulières qui unissent les abeilles à leur environnement végétal.
L'abeille porte en elle le mécanisme de l’univers : chaque abeille résume le secret du monde.
Michel Onfray, La sagesse des abeilles.
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